Brive, Réserve de Biosphère
Biosphère, Biosphère ! Est-ce que j'ai une tête de biosphère ?
Reconnaissance par l'UNESCO !
Depuis 2012, l'UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) a classé la vallée de la Dordogne comme une zone pour préserver la biodiversité et trouver des modes d'activités humaines qui ne nuisent ni à l'existence des espèces (végétales et animales), ni aux milieux naturels dans leur ensemble.
Cet espace très étendu (24 000 km2 ) abrite effectivement des écosystèmes diversifiés qui ont des relations et des influences sur leur voisinage immédiat ou plus lointain. Cette réserve de biosphère comprend également un volet patrimoniale riche que l’altération des milieux pourrait endommager.
Depuis quand la Dordogne passe à Brive-la-Gaillarde ?
Elle n'est jamais passée à Brive, mais cette réserve de bioshère englobe le "Bassin versant" de la Dordogne, c'est à dire toutes les rivières, les vallées, les surfaces découlement qui finissent dans le fleuve... La Corrèze, la Vézère se jettent dans la Dordogne donc sont partie-prenantes de sa bonne santé (et de la nôtre par extension). Nos villes, villages, champs aussi, puisque le ruissellement des pluies finit dans les cours d'eaux !
De plus, nos territoires outre l'influence néfaste qu'il pourrait avoir comporte également des milieux sensibles à préserver et des espèces à protéger.
Spécificités
- 11 habitats de la vallée, des milieux naturels spécifiques, ont été classés prioritaires car menacés de disparition sur le territoire européen !
- Le bassin versant avec ses affluents, relie 4 Parcs Naturels Régionaux avec là encore des écosystèmes très singulier (milieux humides du plateau des milles vaches, etc...) : PNR Causses du Quercy, Mille-vaches en Limousin, Périgord-Limousin et des Volcans d'Auvergne.
- La Réserve de Biosphère du bassin de la Dordogne a la plus grande surface terrestre de France (seule la réserve de Martinique est plus étendue mais pour les milieux marins).
Concrètement ?
Une réserve de biosphère est constituée d'un zonage différencié où chaque catégorie implique des dispositifs et des enjeux différents :
- Une ou plusieurs aires centrales comprenant un écosystème strictement protégé qui contribue à la conservation des paysages, des écosystèmes, des espèces et de la variation génétique.
- Une zone tampon qui entoure ou jouxte les aires centrales et est utilisée pour des activités compatibles avec des pratiques écologiquement viables susceptibles de renforcer la recherche, le suivi, la formation et l’éducation scientifiques.
- Une zone de transition où sont autorisées davantage d’activités, permettant un développement économique « durable ».
Notre agglomération se situe en Zone de transition avec un "couloir" de Zone tampon le long de la Vézère. Les contraintes ne sont donc pas énorme... Ce qui ne doit pas nous empêcher de mettre en place des dispositifs et aménagements exemplaires et d'adopter des habitudes et pratiques futuristes, donc salvatrice et en symbiose avec nos milieux.
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